mardi 16 juillet 2013

Le Bas-Saint-Laurent à vélo, juillet 2013

Quelques évocations de notre voyage entre Montréal et Notre-Dame du Portage dans le Bas-Saint-Laurent. Les abords du Fleuve, que nous avons parcouru, offrent encore des beautés presque tout du long. On y trouve encore de nombreuses maisons patrimoniales. Les villages sont fiers avec leurs parcs coquets et leurs aménagements cyclables. Pour la plupart du temps, la 132 est carossable. Sinon, on prend des routes ou des rangs alternatifs.

Notre voyage s'est fait avec le support de parents et amis de moi-même et Martine Poitras. Nous les remercions de leur accueil dans leurs belles maisons.

11 juillet, chez mon ami et ancien collègue Jean Proulx, Sylvie et sa fille à Nicolet

 
 
 

Des battures entre Nicolet et Bécancour

12 juillet, Lotbinière, 90km
 

 Près de Lotbinière, une halte routière
 
13 juillet, Lévis, chez Diane (sœur de Martine), 83 km
 
L'église patrimoniale de St-Antoine de Tilly
 
 
 
14 juillet, Chez mon amie Brigitte, L'islet sur mer, 80km
 
La mer est basse à L'islet sur mer
 
 
 
 
15 juillet, Notre-Dame-du-Portage, chez Richard, 100 km
 
 
Quelque part entre Rivière Ouelle et Kamouraka
 



De notre balcon, le spectacle renouvelé des couchers de soleil 


mardi 19 juillet 2011

Epilogue

Je termine ce carnet avec quelques compléments d'information et impressions.


1-Du point de vue du cycliste, rien ne bat l'Oregon
J'ai parcouru environ 1 350 km dont 600 Km en Oregon et 750 Km en Californie. J'ai fait environ 65km par jour en moyenne. Si la Californie offre des paysages tout aussi merveilleux qu'en Oregon, cet État n'a pas d'égal en ce qui a trait a l'accueil des cyclotouristes. Des accotements toujours larges, de la signalisation partout, des Visitor Center pour toutes les villes et villages, plusieurs boutiques de vélo. De plus, le paysage est côteux mais demeure plus doux;`ce sont souvent de longues montées suivies de longues descentes. Quand le vent est de la partie, ça avance tout seul. On m'avait prévenu, plus on avance vers le sud, plus c'est côteux. La Californie, ce n'est pas de la tarte. Les accotements sont aléatoires, moins de Centres d'information. Des indications éparses mais placées de façon pas toujours stratégiques (pourquoi mettre en plein milieu d'une forêt, "Pacific Bicycle road" ?). Bref, l'Oregon a fait de ce circuit de vélo une priorité et ça se sent, si bien que je le recommanderais à chacun qui dispose d'une semaine ou deux de vacances.


2- Mes indispensables
La vie de cyclotouriste est simple. Tout ce qu'il y a a faire, ce sont les milles qui nous séparent de l'endroit suivant. Puis manger, puis s'installer dans son camping ou hôtel. Ce sont des contraintes simples. Parmi les paramètres positifs que l'on peut escompter dans une journée:

- des accotements larges

 En Oregon, c'était comme ça...

Mais en Californie, c'était trop souvent comme ça...

- une température clémente (pas trop chaud, pas trop de pluie, pas trop de soleil tapant);

- un bon vent de dos;

- pas trop de traffic;

On doit souvent partager la route avec eux, de même que les incoutournables coach et Winebagos.

...auquel j'aime ajouter:


Les fameuses bornes, on vit pour elles, on les attend, on les espère, on les subdivise. Parfois, il faut se parler et tâcher de vivre pour autre chose, par exemple, le paysage mettons ? ("Get a life MND") Heureusement, partout et tout le temps, elles sont nombreuses. Vous voyez, je n'ai pas de "Keytaï", bref de gadget qui te dis où tu es, combien haut, vite ou loin tu es. Cela dit, quand je monte une côte, j'ai tendance à m'en rendre compte. Cela dit, en l'absence de Ketai ou d'odomêtre, les bornes sont utiles.

Mon petit radio portatif quand je m'ennuie, surtout le soir dans la tente. J'aime la National Public Radio. Souvent, tout ce que je pouvais attraper, c'était des programmes de droite religieuse ou politique. Ce que tu y entend est effarant !! A côté de ça, la radio-poubelle de Québec, c'est de la gauche bon teint.



 Je n'ai pas de kit pour cuisiner, je vais dans les restos et je m'attrape un sandwich. Mais je m'assure toujours d'avoir quelques noix en tout temps et une banane pour le matin.

Mes journaux ou lectures. J'ai passé plusieurs heures à chercher le New-York Times dans les 3-4 magazins des petites villes où j'étais. C'est vraiment mon pire vice. Je peux perdre une heure et plus pour trouver de quoi lire. Plusieurs jours, il n'y avait pas de journaux nationaux ou tout au plus le USA today. Une autre journée, j'ai du me rabattre sur la circulaire du marché immobilier de la région. Dur... Cette fois, je n'avais pas de livre. Ce n'est qu'à San Francisco que je me suis procuré Big Sur, de Jack Kerouack, ça se passe sur la côte Californienne non loin de San Francisco. On s'y reconnaît parfaitement.

Évidemment, mes cheres Public Librairys.

Et mes jolis petis cafés.
3- Mes derniers coups de coeur
Entre Legget et Fort-Braggs, j'ai omis de vous présenter mon coup de coeur du voyage: ce couple de Suisse-Allemand. D'anciens agriculteurs devenus voyageurs. Elle, Katarina: 72 ans ! Lui, Peter: 70 ans. Tout guillerets, plein d'énergie et le sourire au lèvre, on a fait des bouts ensemble au fil du trajet le plus dur. Prenaient leur temps comme moi et faisaient ça comme des grands. Ce qui rendait le truc encore plus sympatique, c'était que lui ne parlait pas un maudit mot d'anglais mais il était très extroverti, parlait avec ses mains, etc.

72 et 70 ans: Seatle-Los -Angeles !

Et bien sûr, la belle et grande nature, les oiseaux, l'odeur sucrée des grands ecalyptus, etc.


Et bien sûr vous tous...Merci de votre intérêt, de vos messages et de votre support. Vous êtes venus avec moi dans ce voyage.

jeudi 14 juillet 2011

Ta-da-dam !

 Avez-vous remarquez ? Ici, sur la cote ouest, mon nouveau surnom c'est "petites-fesses", c'est pas des farces.




C'est juste beau...
 San Francisco, c'est comme Montreal, des travaux routiers partout, ca m'a pris 3 heurres pour entrer dans la ville et faire les 3 milles qui me separaient de mon hotel.
 Ile d'Alcatraz, je crois...
Et mon nouveau joli petit quartier

 L'epilogue dans quelques jours. Ici, ecrire, c'est pas gratuit...et les americains ne sont plus fins du tout a Frisco...
...

PS: Au tour de Noel maintenant. Il amorce bientot son tour du Lac-St-Jean a velo au profit du Burkina Faso.


mardi 12 juillet 2011

Pas fins les americains ? ecoutez mon histoire





Sur son propre blog, Michael, l'ami de ma veneree cousine Danielle (voir plus bas), rapportait, il y a quelques mois, cette anecdote de ses quelques mois passes a Paris. Panique par les couts que pourraient engendrer un soudain probleme dentaire, quel ne fut pas sa surprise de se faire dire par le dentiste: "gratos, ca n'a pris que 20 minutes". Et Michael de commenter: Impossible aux USA. C'est sans doute vrai. Mais hier, trois faits sont survenus qui prouvent que les americains peuvent etre attentifs et genereux. Et le plus souvent, presque tout le temps en fait, ils l'ont etes avec moi.

Fait 1: Quelques fois, le matin, il m'arrive de devoir mettre et "demettre mon gortex". Je le fixe alors avec une "corde sandow" a l'arriere de mon velo. Sur la route 1 hier, dans un troncon assez rural et peu frequente (pour une rare fois) un type s'approche de moi en auto et me demande: "c'est a vous un manteau rouge?". Oui ! ou est-il (mon Gortex a x%^&$ $$$) "Un peu plus loin sur la route (genre 1 mille derriere) je vais le chercher". Ouf !

Fait 2: Il faut trouver de l'hebergement pour Frisco, les ordis sont rares et le temps d'utilisation sont limites soit couteux*. j"entre vers 15h00 dans un Book store a Point Reyes. Combien pour l'ordi, "1 $ par 5 minutes a moins que vous n'achetiez quelque chose" me dit la proprio. Finalement, au bout de pres d'une heure, ai-je economise sur mon hotel avec tout ce temps qui file et qui est de l'argent. Finalement, les biblios se mettent sur mon cas et m'aident a trouver (avec de tres mauvais conseils mais l'intention y est). Combien ? "Laissez tomber, c'est 0 $". Le lendemain, en premiere page du journal, voila ma libraire en premiere page du journal avec ce titre. Amusant non ?
  Elle vient de publier un livre sur les femmes et l'argent. Resultat. Elle ne m'a rien chargee...elle n'a pas fini sa therapie.


Fait 3: Plus tard en fin de journee, j'arrive au croisement de mon camping. Un detail, il faut emprunter une route ascendante pour 6 milles (et ce n'est pas sur mon chemin). Ah non ! le courage me manque. Et cet hotel...j'entre. C'est combien ? 155 $. Trop cher, je vais devoir faire le chemin de croix et je suis sure que personne ne va la. "Quel est votre budget ?" "100 $ et moins" que je dis. O-K, je vous le fais a votre prix, profitez et reposez-vous.

Voila ma reponse a Michael, pas toujours, mais plus souvent qu'on ne crois.

Bref, apres une bonne nuit de sommeil, hier, j'ai repris la route vers Stinton Beach. Des cotes et des re-cotes, mais soudain, un plan d'eau et la route le long du plan d'eau qui est plat. ahhh !
Je crois que je n'ai jamais ete si au plat et si pres de l'eau depuis le debut.



* Signe des temps durs en Californie, les Public Library ont subi des coupures et plusieurs sont fermes plusieurs jours semaine.

lundi 11 juillet 2011

Paysages...et embouteillages

Bodega-Bay
 De plus en plus, les terrains sont secs et on est aux quatre vents

 Le probleme, ce sont les accotements.Il n'y en a presque jamais sur la route 1. et de plus en plus de circulation


 Un cimetiere russe a Fort Russ
 Un colloque de Lions de mer (si si, faites-moi confiance)
 De mon camping a Bodeyga-bay